
Des bourses subsidiaires, qui viendraient compléter celles accordées par les cantons, et des prêts d'honneur figurent parmi les alternatives envisageables. Une autre variante, très prometteuse selon Ralph Eicher, consisterait à engager des étudiants en temps qu'assistants: «C'est plus intéressant pour eux de gagner de l'argent à l'EPF que de travailler à la Migros ou à la Poste.» Selon lui, l'augmentation des années académiques n'aurait aucun impact sur le choix de l'école: «Ce qui coûte le plus ce sont les coûts liés à la vie et non aux taxes d'immatriculation.»
Une étude lancée par l'association d'étudiants de l'EPFZ avait pourtant montré le contraire: 37% des 5000 étudiants des EPF ont affirmé qu'ils auraient renoncé à ces écoles si les taxes avaient été deux fois plus chères au moment de s'inscrire.
Les opposants à l'augmentation des taxes craignent des situations similaires à ce qui se passe aux universités étrangères. En Grande-Bretagne, par exemple, certains étudiants doivent s'acquitter d'une somme proche des 10'000 francs. «Nous ne voulons pas de sélection par le porte-monnaie. 2500 francs par an, c'est le maximum», promet Fritz Schiesser.
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