
«Qui aura encore envie de travailler dans ces conditions, ne s’agit-il pas juste une prime à la paresse?», s’interrogent les sceptiques. « Pas du tout », répondent les initiants. Le besoin de s’occuper et d’être utile demeure, les gens continueront de travailler pour compléter leur revenu de base, mais différemment d’aujourd’hui. Ils auront plus de temps pour des activités nécessaires au bon fonctionnement de la société qui s’en trouvera mieux, selon eux.
L’initiative a peu de chances devant le peuple suisse, qui aime bien savoir «combien ça coûte» - au minimum 30 milliards de francs par an selon les calculs des partisans du revenu de base inconditionnel. Le débat dépasse le clivage gauche-droite. Le projet d’allocation universelle séduit des économistes libéraux comme Thomas Straubhaar, le patron d’une grande chaîne de drogueries allemandes, Götz Werner ou… la sœur de Christoph Blocher. A l’inverse, il hérisse une bonne partie des socialistes et des syndicats, l’Union syndicale suisse ayant même publié un véritable réquisitoire contre le RBI. Le « Matin Dimanche » ouvre la discussion avec six personnalités.
Pour en savoir plus, consultez la nouvelle application Le Matin Dimanche sur iPad ou notre E-Paper pour une lecture sur votre ordinateur personnel. (Le Matin)
Créé: 25.05.2013, 23h00
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