
Glencore a confirmé les transactions conclues avec la Compagnie iranienne d'alumine Iralco, tout en soulignant ne pas savoir que cette société fournissait de l'aluminium à l'Iran Centrifuge Technology Co (TESA), inscrite sur la liste des entreprises sous le coup des sanctions de l'Union européenne.
Contrat «légal»
L'entreprise suisse a ajouté que son contrat avec Iralco, signé en août 2011, était parfaitement légal. Reuters a rapporté en mars que Glencore avait fourni plusieurs milliers de tonnes d'alumine à Iralco. Un peu plus tard, Trafigura a reconnu avoir été en affaires avec cette même entreprise iranienne.
La Suisse, où se trouvent les sièges de ces deux courtiers en matières premières, a jugé à l'époque que Glencore ne semblait pas enfreindre les sanctions de l'ONU contre l'Iran.
Les experts de l'ONU chargés de surveiller l'application de ces sanctions évoquent en revanche la possibilité que ces accords constituent un contournement des sanctions commerciales frappant l'Iran.
«Si elles sont confirmées, ces transactions pourraient refléter un moyen d'acquisition de matières premières permettant de contourner les sanctions», écrivent les experts de l'ONU dans un rapport de 49 pages. «Les entreprises impliquées affirment qu'elles ont mis un terme à ces transactions.»
0 comments:
Enregistrer un commentaire