vendredi 24 mai 2013

L'accord de libre-échange Chine-Suisse pourrait être signé cet été

24.05.2013 19:12
Le président de la Confédération Ueli Maurer et le Premier ministre chinois Li Keqiang passent la garde d'honneur en revue vendredi 24 mai 2013 à Berne. [AP Photo/Peter Klaunzer - DR]Le président de la Confédération Ueli Maurer et le Premier ministre chinois Li Keqiang passent la garde d'honneur en revue vendredi 24 mai 2013 à Berne. [AP Photo/Peter Klaunzer - DR]
La Suisse espère signer en juillet l'accord de libre-échange avec la Chine, selon le conseiller fédéral Johann Schneider-Amman.

Johann Schneider-Amman a déclaré vendredi qu'il entend pouvoir signer l'accord de libre-échange avec Pékin pendant son voyage en Chine prévu au mois de juillet. (Lire: Accord de libre-échange avec la Chine, "un nouveau progrès").

Il en a fait l'annonce vendredi lors d'un déjeuner à Zurich avec le chef du gouvernement chinois devant un parterre de représentants de l'économie suisse.

En visite officielle de deux jours, le premier ministre chinois Li Keqiang a annoncé le lancement d'un dialogue dans le domaine financier.

"Il fait bon de se retrouver entre amis", a dit lors du repas le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR). "La Chine est le principal partenaire commercial de la Suisse en Asie", a-t-il rappelé. Il a encouragé le secteur privé à faire bonne usage des opportunités liées à l'accord.

Accélerer le processus

Chef du gouverment depuis mars dernier, Li Keqiang a rappelé que les discussions ont démarré lors de sa visite de 2010, alors qu'il était encore vice-premier ministre. L'accord de libre-échange avec la Suisse est le premier conclu par son pays avec l'une des 20 premières économies mondiales, a-t-il souligné.

La Chine prouve par cet accord sa volonté d'ouverture, a-t-il réitéré. Notre produit intérieur brut par habitant reste encore très faible en comparaison avec les économies avancées et le chemin vers la modernisation pour une nation de 1,3 milliard d'habitants est encore long, a poursuivi Li Keqiang.

Le premier ministre chinois a profité de la présence lors du repas de nombreux banquiers pour annoncer le lancement d'un dialogue dans le domaine financier. L'expertise helvétique servira à la Chine pour renforcer son propre secteur.

 ats/pym 





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