
Il est hospitalisé pendant une semaine, avant dêtre transféré à la clinique de Genolier pour sa réadaptation. L'assurance paie tous les frais. La facture atteint 21'000 francs. On est en juin 2006. Personne n'a rien constaté d'anormal. Mais six ans plus tard, le frère du patient se trouve dans un processus de divorce houleux. L'épouse en colère vend la mèche. La justice entre alors en scène.
La sanction vient de tomber. Le procureur vaudois Yves Gringet condamne les frères à 150 jours-amende avec un sursis de deux ans. Le magistrat signale que seuls les cas dénoncés peuvent être sanctionnés. «Nous n'en avons pas beaucoup», indique-t-il. «Quelques affaires de ce genre sont dénombrées par an», précise-t-on au CHUV. «Mais c'est inévitable, sur 3000 consultations quotidiennes et 45'000 hospitalisations. Nous sommes des soignants, pas des policiers», remarque le porte-parole, Darcy Christen.
L'établissement hospitalier prendrait-il à la légère la vérification des papiers présentés par ses patients? «Nous posons des questions et vérifions si l'identité annoncée correspond à celle de l'assurance maladie», poursuit le porte-parole.
*Prénoms d'emprunt
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