
«Cette action syndicale très symbolique d'une demi-heure aura lieu dans dix jours au plus tard, le temps d'envoyer notre résolution au Conseil d'Etat», a indiqué à l'ats le président de l'UPCP Christian Antonietti. Cette grève est une première, selon lui. Et de préciser que la participation à l'assemblée était très élevée, avec 180 gardiens présents.
Tandis que les gardiens se mettront à l'arrêt à l'intérieur de l'établissement pénitentiaire, une manifestation aura lieu à l'extérieur de l'établissement pénitentiaire. «Il n'y aura pas de péjoration de la qualité des prestations pour les détenus», a souligné M. Antonietti.
Politique répressive critiquée
L'UPCP dénonce la politique répressive menée par le conseiller d'Etat en charge de la Sécurité Pierre Maudet et le procureur général Olivier Jornot.
«Il n'y a pas eu d'anticipation. Nous sommes placés devant le fait accompli et avons atteint la limite de ce qui est acceptable et faisable. Aucune solution ne nous est proposée», a expliqué M. Antonietti. La surpopulation engendre de graves problèmes sécuritaires, et le personnel a déjà subi des violences.
Jeudi matin, le cadenas fabriqué en 2008 pour dénoncer la surpopulation sera posé à côté des grilles de Champ-Dollon, avec la pancarte «complet». A l'époque, la prison comptait environ 470 détenus pour 270 places. (ats/Newsnet)
Créé: 13.03.2013, 23h41
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