
Les avocats des deux accusés tchèques absents ont demandé l'interruption du procès, sans donner de motifs expliquant la non-comparution de leur client. Le défenseur de Jacques de Groote, Me Jean-Christophe Diserens, a plaidé la disjonction de la cause afin que son client soit jugé séparément.
Il a déclaré que Jacques de Groote, âgé de 86 ans, souffre de troubles de mémoire qui ne lui permettent pas de suivre un procès fleuve, agendé sur plusieurs semaines. De plus, a affirmé Me Diserens, le rôle de Jacques de Groote, ex-administrateur du FMI, ne serait qu'accessoire.
Présidée par le juge Jean-Luc Bacher, la Cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral (TPF) a interrompu les débats pour statuer sur ces deux requêtes de disjonction et d'interruption. Le Ministère public de la Confédération s'y est opposé.
Selon l'acte d'accusation du MPC, les accusés ont orchestré, de 1997 à 2003, un gigantesque détournement de fonds à la suite de la privatisation d'une des plus grandes sociétés minières tchèques. Pas moins de 660 millions de francs sont toujours séquestrés dans les banques suisses. (ats/Newsnet)
Créé: 13.05.2013, 09h58
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