
Le mélange des compétences qui règne dans le secteur de l'exécution des peines mène souvent à des situations où «une main ignore ce que l'autre fait», critique l'organisation. Qu'une erreur suivie de conséquences mortelles survienne n'étonne donc pas, selon le texte.
Assis sans rien faire
L'organisation de détenus remarque que dans le cas de l'assassinat de la jeune Vaudoise, le meurtrier est resté assis sans rien faire, sans que sa personnalité ne soit remise en question ou formée afin de la développer.
De plus, le «schéma répressif» qui règne en détention conduit à ce que seuls ceux qui s'y soumettent s'en sortent bien, même s'ils ont «un caractère dégueulasse», reproche l'organisation.
Mauvais soutien psychologique
Reform 91 critique également «la mauvaise qualité» de l'accompagnement psychologique dans les établissements, qui donne l'impression que «quelque chose est fait parce que c'est demandé». Reform 91 réclame davantage de soutien et de professionnalisme, afin que les criminels puissent effectivement se transformer.
Reform 91 a été fondé il y a 20 ans. L'organisation se définit comme un groupe d'entraide mutuelle pour les détenus et les marginaux. Elle avait déjà demandé une loi fédérale pour l'exécution des peines en 2011, après la cavale d'un dangereux prisonnier dans le canton de Neuchâtel. Il s'était enfui lors d'une promenade, après avoir menacé ses gardiens.
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