
Dans une prise de position délivrée à l'ats, le Département fédéral de l'intérieur (DFI), qui avait déposé plainte pénale début septembre 2012 contre inconnu, a déclaré qu'il est important qu'une enquête ait été menée et que l'affaire puisse être corrigée. Au niveau politique, cela ne change pas la position du DFI .
Le département, dont dépend l'OFSP, veut continuer à offrir aux assurés l'accès le plus simple et transparent possible aux primes des différentes caisses maladie.
Dans son communiqué, Comparis souhaitait désormais que le DFI fasse son mea culpa et que l'accord passé en juin 2012 avec l'OFSP reprenne des couleurs. Suite à l'affaire révélée par «L'Hebdo», le DFI ne se sentait plus lié par l'accord signé entre l'OFSP et comparis.ch. Ce dernier prévoyait de limiter certaines fonctionnalités du site fédéral, faute de bases légales.
Toutes les options possibles
Pour l'instant, comparis.ch a précisé avoir échoué dans ces discussions avec le DFI. Si ce dernier ne change pas d'avis, Comparis utilisera toutes les options pour protéger ses droits, a-t-il précisé dans son communiqué.
Quand l'affaire est sortie fin août 2012, comparis.ch avait expliqué que seul un collaborateur de la société avait voulu mettre à l'épreuve la nouvelle page internet de l'OFSP «par simple curiosité et sans jamais avoir l'intention de la pirater». Il n'avait en outre pas agi sur mandat du comparateur, ce qui dédouane l'entreprise. L'homme avait depuis été licencié.
La société privée, qui était sous le feu des critiques, soupçonnait une campagne hostile à son encontre. Quand l'OFSP a décidé de développer son propre calculateur de prime maladie, comparis.ch a accusé la Confédération de lancer cette plateforme pour lui nuire.
La société privée est soupçonnée de chasser les bons risques et de les diriger vers des assureurs - pas forcément les meilleurs marché - contre rémunération, accusent des observateurs critiques.
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