
Après avoir visité le Centre de coopération policière et douanière (CCPD), les deux ministres ont évoqué la possibilité de constituer des groupes d'enquête et un pôle d'analyse commun, a indiqué dans un communiqué le Département fédéral de justice et police (DFJP) .
La cheffe du Département vaudois de la sécurité, Jacqueline de Quattro, et son homologue genevois, Pierre Maudet, ont pris part aux entretiens.
La cheffe du DFJP et le ministre français ont souligné «l'efficacité de la coopération franco-suisse dans la lutte contre la criminalité transfrontalière», poursuit le communiqué. Ils ont toutefois relevé, que «les criminels continuent d'utiliser la région frontalière comme point de départ et zone de repli pour commettre» leurs actions.
La conseillère fédérale et le ministre français de l'Intérieur se sont déclarés résolus à intensifier la lutte contre la criminalité dans cette région, moyennant la mise en oeuvre de nouvelles formes de coopération.
Efficacité du CCPD
Le Centre de coopération policière et douanière, avec des effectifs français et suisses, est une pièce importante de la coopération entre les deux pays, régie par un accord bilatéral. Il est depuis onze ans le lieu pour de larges échanges d'informations policières et douanières. Il a traité 18'000 affaires en 2012.
La rencontre a aussi été l'occasion de discuter des chances et des défis en lien avec les migrations. La conseillère fédérale a rappelé que la France est un partenaire important pour l'exécution des procédures Dublin, selon le DFJP.
Simonetta Sommaruga a précisé que la Suisse est disposée à conclure une convention bilatérale pour développer la coopération et accélérer encore les démarches dans ce domaine. Berne a déjà passé des accords de ce type avec l'Autriche, l'Allemagne et le Liechtenstein.
Les deux ministres se sont aussi entretenus de la question des flux migratoires en Europe induits par la crise économique. Le Conseil fédéral a chargé l'Office fédéral des migrations de réaliser une étude sur les effets de l'immigration motivée par des raisons économiques. (ats/afp/Newsnet)
Créé: 17.05.2013, 19h36
0 comments:
Enregistrer un commentaire