
Ce gérant de fortune a déjà témoigné à quatre reprises devant les juges français: la police et les douanes judiciaires et enfin le juge parisien Renaud Van Ruymbeke qui instruit le dossier Cahuzac.
L'homme affirme aujourd'hui être victime de pressions: «mon témoignage fait certainement peur quand je vois quelles sont les tentatives d'intimidation qui ont été faites: des menaces sur mon intégrité physique et celle de ma famille, et une opération de diffamation systématique auprès de l'ensemble de mes contacts personnels et professionnels». Il précise à la RTS vouloir porter plainte.
Le juge Van Rymbeke poursuit quant à lui son enquête. «Il s'intéresse à différentes pratiques, qu'elles concernent des gens dont le profil est public (politiques, sportifs, artistes) et d'autres moins connus. Son filet est très large. Il est évident qu'il ne s'intéressera pas qu'au tronc de l'arbre, mais à l'ensemble des branches» précise l'ancien gérant de fortune.
Un peu trop bavard?
La place financière genevoise soupçonne Pierre Condamin-Gerbier d'avoir été un peu trop bavard avec les magistrats parisiens. Elle se montre d'autant plus critique que l'homme faisait partie du même milieu, sa spécialité ayant été le «family office».
L'intéressé a affirmé au Point n'avoir fait que répondre à des convocations de la justice française. «Autrement, elle envoyait en Suisse une commission rogatoire internationale pour m'interroger. Contrairement à ce qui a été dit, je ne suis absolument pas à l'origine de l'affaire Cahuzac.»
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