jeudi 13 juin 2013

Le blocage de SPAR Dättwil a été levé

Le syndicat Unia et les employés de la station-service SPAR de Dättwil (AG) ont mis fin au blocage du site, après onze jours de grève. Le syndicat Unia et les employés de la station-service SPAR de Dättwil (AG) ont mis fin au blocage du site, après onze jours de grève. Le Tribunal de Baden avait auparavant ordonné aux grévistes de quitter les lieux avant 16h00, sous peine d'une intervention policière.

«Nous ne voulions pas d'une confrontation avec la police», seulement discuter avec la direction de SPAR, a expliqué à l'ATS Kurt Emmenegger, responsable de la région Unia Argovie. Le groupe de commerce de détail s'est de son côté dit «soulagé» de la levée du blocage, sans pouvoir se prononcer sur la suite des événements.

Les grévistes entendent poursuivre leur mouvement au siège principal du groupe, dans le canton de St-Gall, a indiqué Unia dans un communiqué. La direction n'avait toujours pas répondu jeudi après-midi à l'offre de dialogue, a regretté le syndicat, qui parle de «manoeuvres dilatoires».

Dix grévistes licenciés avec effet immédiat

Le porte-parole de SPAR Ronald Haug a par ailleurs confirmé à l'ATS le licenciement sans préavis des dix grévistes, une information relayée par les médias alémaniques. Le syndicat exige que ces licenciements «abusifs» soient annulés.

La grève avait débuté le 3 juin. Selon ses propres indications, le distributeur aurait offert au personnel d'appliquer la convention collective de travail (CCT) du secteur des stations-service, comme c'est déjà le cas dans les cantons de St-Gall et Lucerne.

L'offre aurait été refusée par Unia, qui estime que la station-service de Dättwil, occupant une surface de 570m2, doit être considérée comme un magasin et pas comme une station-service. Le syndicat souhaite donc que la CCT du commerce de détail y soit appliquée et non celle du secteur des stations-service qui est beaucoup moins favorable au personnel.

Plusieurs procédures pénales

Le 6 juin déjà, le président du Tribunal de Baden avait déclaré le blocage des locaux par les grévistes inadmissible et disproportionné. Les protestataires n'avaient toutefois pas donné suite aux injonctions du juge, raison pour laquelle la levée du blocage a été ordonnée.

Le Tribunal avait dans la foulée lancé des procédures pénales à l'encontre de plusieurs personnes pour non respect d'une décision de justice, notamment.

0 comments:

Enregistrer un commentaire