Après la fermeture de Biomet, Unia veut un médiateur

Selon Unia, les 260 employés seraient ainsi de facto invités à signer leur propre congé dans des «conventions de résiliation» dans lesquelles ils sont informés qu'ils ne toucheraient des indemnités de départ que s'ils s'engagent à rester jusqu'en juin 2014 et s'ils remplissent certains autres engagements.
Démarche jugée «inacceptable»
La démarche semble inacceptable, poursuit le syndicat, puisque la loi sur l'assurance-chômage oblige les salariés à prendre toutes les mesures nécessaires pour rechercher un nouvel emploi dès qu'ils savent qu'ils vont perdre le leur.
Les employés demandent que des indemnités de départ soient également versées, au moins partiellement, aux personnes qui partiraient avant de recevoir leur licenciement puisqu'il est évident que tous vont perdre leur emploi, et dès lors ces départs anticipés ne sauraient être qualifiés de «volontaires», selon Unia.
Le syndicat demande par conséquent aux autorités neuchâteloises de nommer un médiateur et de s'engager pour que l'entreprise accepte un plan social collectif et négocié.
Invoquant des motifs de rentabilité, Biomet avait annoncé mardi la fermeture en juin 2014 de son site loclois, racheté l'année dernière au géant américain Johnson & Johnson. Au total quelque 260 employés, dont 230 fixes, sont concernés. (ats/Newsnet)
Créé: 18.07.2013, 16h32
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