mercredi 7 août 2013

Démenti de Reyl sur des documents saisis

Démenti de Reyl sur des documents saisis

Une source proche du dossier a affirmé mercredi que des comptes détenus par des Français dans la banque suisse avaient été identifiés lors d'une perquisition. Une information démentie par Reyl dans un communiqué.La banque genevoise Reyl, ancien employeur du Français Pierre Condamin-Gerbier, a opposé dans la nuit de mercredi à jeudi un démenti aux déclarations d'une source proche du dossier. Cette source avait souligné que plusieurs comptes détenus par des Français en Suisse chez Reyl avaient été identifiés lors d'une perquisition.

«La Banque Reyl & Cie tient à démentir formellement les allégations», a dit l'établissement genevois dans un communiqué.

Dans le communiqué, «la Banque note cependant que l'AFP relève que Reyl & Cie n'a aucun résident français exerçant ou ayant exercé des charges politiques en France parmi ses clients, ce que la Banque n'a cessé d'affirmer depuis des mois».

Reyl rappelle par ailleurs que son bureau parisien est une société de gestion dont le siège social est à Paris, au sein de laquelle «une équipe de cadres et employés gère les comptes d'une clientèle domiciliée en France dont les avoirs sont officiellement déposés auprès de différentes banques dépositaires».

Arrestation récente

Selon une source proche du dossier, plusieurs comptes détenus par des Français chez Reyl en Suisse ont été identifiés lors d'une perquisition fin juillet à son siège parisien, confortant des déclarations de son ex-cadre Pierre Condamin-Gerbier, mais aucun ne serait toutefois la propriété de personnalités politiques.

Arrêté en Suisse début juillet, peu après avoir affirmé avoir remis à la justice française des informations sur des personnalités ayant détenu un compte chez Reyl, M. Condamin-Gerbier est depuis en détention provisoire.

Ses déclarations aux juges instruisant l'affaire Cahuzac ont amené fin mai le parquet de Paris à ouvrir une information judiciaire visant Reyl, notamment pour «blanchiment de fraude fiscale».

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