mardi 20 août 2013

La classe donnée dans un couloir

La classe donnée dans un couloir

Une vingtaine d’enfants de la première primaire à Attalens (FR) suivront provisoirement l’école dans un couloir aménagé, à cause de l’inondation du bâtiment. Un tableau noir sépare le couloir de la zone de classe. Le corridor est aménagé avec une dizaine de pupitres, où une vingtaine d’enfants de la première primaire prendront place demain, dans le bâtiment des Blés à Attalens (FR). Ce n’est pas l’augmentation des effectifs qui est en cause ici, mais une importante inondation de la moitié des locaux, survenue en juillet dernier, qui a obligé deux institutrices à réorganiser en urgence leurs classes. «Il y a un mois, ces personnes ont été prévenues, le délai des travaux a dû s’allonger», explique André Blunschi, navré de cette situation. Ce responsable des bâtiments scolaires et conseiller communal a recherché au mieux une solution. «A chaque gros orage, les murs étaient mouillés jusqu’à 60 cm de hauteur. Deux classes, l’une enfantine et celle de la première primaire, étaient inutilisables. Il a fallu qu’on improvise», reconnaît-il.

La classe enfantine se trouve maintenant dans la salle de bricolage, et celle du primaire dans un corridor. «Cette annexe était prévue pour visionner des vidéos. On va fermer la porte d’entrée et prier les autres élèves de passer ailleurs. Ainsi la classe ne sera pas dérangée par le bruit. On a respecté les normes demandées, les mètres carrés sont suffisants pour chaque élève», précise le conseiller communal, qui essaie de relativiser. Il reste optimiste quant à l’avancement des travaux: «On ne sait pas d’où vient cette infiltration d’eau, on espère qu’après les vacances d’automne, en octobre, la situation sera rétablie.» Et de rassurer: «Si ça devait prendre plus de temps, on trouvera une autre solution, comme le bâtiment de l’ancienne poste.»

Du côté de la commission scolaire, son président Martin Niggli se dit «satisfait de la solution temporaire trouvée. Les enseignantes vont bien se débrouiller.» Pour ce qui est des parents, aucune complainte n’a été exprimée, ces derniers n’ayant apparemment pas été avertis. «Personne n’est responsable de cette situation», défend le syndic Michel Savoy. Reste que, une fois les dégâts d’eau réparés, les prochaines rentrées à Attalens devront faire face à un autre problème: une centaine d’élèves supplémentaires d’ici à deux ans. (Le Matin)

Créé: 21.08.2013, 07h20

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