La pédagogie spécialisée en situation difficile

«Les pédagogues spécialisés doivent avoir une affinité avec les jeunes qui ont des faiblesses», explique à l'ats Bernard Gertsch, président de l'association des directeurs d'établissements scolaires de Suisse (VSLCH). «Les conséquences visibles de leur travail ne sont pas très grandes, car le problème traité continue d'exister dans le fond».
Les attentes par rapport à ce que l'école doit faire pour l'enfant sont devenues plus importantes, assure-t-il. Par ailleurs, le fait que les pédagogues spécialisés n'héritent pas de la responsabilité d'une classe entière ne contribue pas à motiver les étudiants à embrasser ce métier. En revanche, la question des bas salaires ne constitue pas une des causes de la pénurie, estime M. Gertsch.
Concernant ce dernier point, l'association faîtière des enseignants suisses (LCH), surtout implantée en Suisse alémanique, a demandé début juillet des augmentations locales de revenus allant jusqu'à 20% pour les cinq prochaines années. Cette revendication ne concerne toutefois pas que la pédagogie spécialisée, mais l'ensemble de la branche.
Le président de la VSLCH cite une possible solution. Les pédagogues spécialisés pourraient se charger d'analyser des cas spécifiques et d'accompagner l'enseignement particulier avec les élèves concernés, tandis que la tâche de mener quotidiennement la classe reviendrait aux enseignants à la formation classique, voire aux parents, si ceux-ci le peuvent.
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