La Rega veut être exemptée de TVA

L'administration fiscale zurichoise - canton où se trouve le siège de la garde - considère certes la Rega comme une oeuvre d'entraide exemptée d'impôt. Mais l'organisation doit tout de même payer la TVA sur l'argent qu'elle reçoit de ses donateurs, en raison d'une décision du Tribunal fédéral datant de novembre 2011.
La Rega prévoit de combattre cette décision, politiquement et juridiquement, annonce M. Steinegger. Elle peut déjà compter sur un soutien du Parlement. A la session d'été, le conseiller national Bruno Frick (PDC/SZ) a lancé une initiative parlementaire pour exempter de la TVA les dons versés aux organisations d'utilité publique.
«Nous envisageons aussi de lancer une initiative» a confié le vice-président de la Rega. Ainsi, le peuple pourrait décider s'il faut prélever un impôt sur les contributions de donateurs.
Salaires élevés
La structure de salaire au sein de la Rega est justifiée, ajoute le conseiller national PLR dans l'interview de dimanche. Les revenus des dirigeants de la Rega ne peuvent pas être comparés à ceux d'une organisation comme la Croix-Rouge, estime-t-il.
La Rega est une entreprise aérienne qui emploie des médecins. «C'est avec ces branches qu'il faut comparer nos salaires», s'est justifié le vice-président de l'organisation. La semaine dernière, son directeur, Ernst Kohler, a dévoilé son salaire à la télévision alémanique SRF, révélant qu'il peut gagner jusqu'à 500'000 francs par an.
M. Steinegger a également invoqué dans l'interview le renoncement au label Zewo, qui distingue les «oeuvres de bienfaisance dignes de confiance». La certification garantit un contrôle de la gestion des fonds des oeuvres d'entraide et sa transparence.
La fondation Zewo a encore durci ses directives, affirme M. Steinegger. En outre, elle s'est orientée davantage en direction des oeuvres caritatives. La Rega, et ses salaires, ne «correspondait simplement plus au modèle».
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