On le presse depuis trois ans de payer 140 000 $ à son ancien avocat libyen. Il a déjà payé très cher: 19 mois comme otage, retenu par le régime libyen de Kadhafi, avant d’être enfin libéré le
23 février 2010. Plus d’une année et demie de sa vie perdue. Avec, chaque jour, l’angoisse de pourrir au fond des geôles de la dictature pour toujours. Alors quand un avocat du cru, Me Saleh Zahaf, lui demande de signer une reconnaissance de dette de 140 000 dollars en échange de ses services, il le fait, «sous la contrainte et l’intimidation à la veille de l’audition devant le juge d’appel», comme Rachid Hamdani le lui écrira ensuite. Rachid Hamdani rappelle encore à l’avocat que c’était «en déclarant que vous n’assisteriez pas à mon audition si je ne signais pas».
Saleh Zahaf conteste avoir profité de la détresse de l’otage pour le faire signer et mets en avant les risques qu’il a pris pour le défendre. Le Tribunal de Paix du district de Nyon tranchera. L’avocat de Rachid Hamdani souligne également que le montant n’est pas justifié: «Les factures tiennent sur trois lignes», s’étonne-t-il.
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Créé: 02.02.2013, 23h00
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