Suite à un examen de sécurité auquel sont soumises toutes les recrues depuis 2011, 626 conscrits sur 38'407 ont été reconnus à risque l'an dernier et exclus avant le début de leur école.
Depuis l'été 2011, toutes les recrues sont soumises à un examen de sécurité. L'an dernier, sur 38'407 conscrits, 626 ont été reconnus à risque et ont été exclus avant le début de l'école de recrue.
Cet examen des risques se penche notamment sur les dossiers pénaux et les dossiers relatifs à l'exécution des peines.
Un conscrit sur dix a un casier judiciaire
Il est ressorti de l'analyse qu'environ 10% des conscrits ont un casier judiciaire, a indiqué le porte-parole de l'armée Daniel Reist lundi, confirmant une information du Tages Anzeiger et du Bund.
Un second examen a lieu avant le début de l'école de recrue. A cette occasion, 281 personnes ont reçu une suspension provisoire pour des ennuis avec la justice entre le recrutement et le début de l'école de recrue.
Sécurité publique
L'examen de sécurité vise à garantir que les personnes qui représentent un danger pour la sécurité publique ne reçoivent pas de formation militaire ni d'arme d'ordonnance.
Cette mesure a été introduite notamment suite au drame survenu en 2007 à Zurich-Höngg. Un soldat avait alors tué une jeune femme âgée de 16 ans qu'il ne connaissait pas à un arrêt de bus avec son fusil d'assaut.
ats/jgal

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