
Christoph Blocher fait notamment valoir la protection des sources journalistiques, explique son avocat Walter Hagger mardi. Le Tribunal fédéral devra trancher.
Dans le cadre de son enquête pour violation du secret bancaire, le Ministère public zurichois avait procédé à une perquisition au domicile du stratège de l’UDC à Herrliberg (ZH) et au siège de son entreprise à Männedorf (ZH).
Le conseiller national est soupçonné d’avoir participé à la transmission de données bancaires volées ayant conduit à la démission du président de la Banque nationale suisse Philipp Hildebrand.
Pas d’immunité parlementaire
Christoph Blocher avait fait recours et mettre sous scellés les documents saisis. Avant de pouvoir rendre sa décision, le Tribunal cantonal a dû attendre que les commissions concernées du Conseil national et du Conseil des Etats se prononcent sur l’immunité parlementaire du tribun zurichois.
Les documents saisis doivent notamment permettre de déterminer le contenu d’une rencontre entre M. Blocher, le député au Grand Conseil thurgovien UDC Hermann Lei et un informaticien de la banque Sarasin le 27 décembre 2011.
Publication de relevés bancaires
Le conseiller national aurait tenté d’encourager les deux hommes à transmettre le dossier bancaire du couple Hildebrand à la «Weltwoche». Le 5 janvier suivant, l’hebdomadaire alémanique publiait une copie des relevés bancaires de l’ex-président de la BNS et de sa femme.
Le député au Grand Conseil zurichois UDC Claudio Schmid est également impliqué. L’enquête pénale du Ministère public vise ces quatre personnes. (ats/Newsnet)
Créé: 26.03.2013, 15h25
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