
L'initiative «de nouveaux emplois grâce aux énergies renouvelables» exige que la Suisse se libère progressivement du nucléaire et du pétrole. Comme première étape, elle fixe pour 2030 une part de 50% de l'approvisionnement par des énergies «vertes», au lieu de 20% aujourd'hui.
Le texte table sur la création de plusieurs milliers de postes de travail. Le potentiel est énorme dans les secteurs du transport et de l'assainissement des bâtiments, ont estimé plusieurs conseillers nationaux socialistes, à l'instar de Jacques-André Maire (PS/NE).
Le développement des «cleantech» est très important, mais le calendrier proposé est irréaliste, a fait valoir mardi Laurent Favre (PLR/NE), au nom de la commission préparatoire.
Avec sa stratégie énergétique 2050, le gouvernement fait déjà preuve de beaucoup d'ambition, puisqu'il prévoit un approvisionnement de 40% de courant vert en 2040, a rappelé la conseillère fédérale Doris Leuthard. Les autres objectifs de l'initiative, soit le renforcement de l'encouragement de la recherche et l'ajustement des prescriptions applicables aux installations, véhicules et appareils, ont déjà été réalisés.
Craintes pour les emplois
Plusieurs élus bourgeois ont critiqué les promesses du PS en matière d'emplois. Les hausses de coûts de l'énergie pour les entreprises engendreraient au contraire des suppressions de postes ou des délocalisations, ont-ils fait valoir.
Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.
0 comments:
Enregistrer un commentaire