
Actuellement, 25'000 projets, dont 22'000 d'installations photovoltaïques, sont sur une liste d'attente pour pouvoir bénéficier de la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC). Pour débloquer en partie la file d'attente, le National souhaite par 107 voix contre 70 faire passer dès 2014 de 1 à 1,5 centime/kWh le supplément sur les coûts de transport des réseaux à haute tension servant principalement à financer la RPC. 300 millions par année seraient ainsi dégagés.
La droite s'est opposée en vain à cet encouragement du courant vert, estimant que ses coûts seraient essentiellement imputés aux entreprises. «Il est inacceptable que les PME et la population paient la facture», a dénoncé Hansjörg Knecht (UDC/AG).
Il s'agit de la 3e hausse de la RPC en très peu de temps, a critiqué Filippo Leutenegger (PLR/ZH), dénonçant une subvention. Ce n'est pas une subvention, mais une redistribution, a répondu Eric Nussbaumer (PS/BL). L'argent n'est versé que lorsque l'électricité est produite.
Dans le même temps, le National veut éviter que la réforme pèse sur les entreprises dont la facture d'électricité représente 5% et plus de la valeur ajoutée brute. Celles-ci devraient pouvoir se faire rembourser, totalement ou partiellement, le supplément si elles s'engagent à une plus grande efficacité énergétique. Entre 300 et 600 entreprises bénéficieraient de cette aide, selon Yannick Buttet.
Les débats se poursuivent.
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