
La Fête de la jeunesse jurassienne des autonomistes comme la Fête du 16 mars, qui commémore le sous-plébiscite de 1975 qui déboucha sur le maintien des districts du sud du Jura au sein du canton de Berne, ont lieu à la même date et dans la même ville. Les salles louées par les deux mouvements de lutte sont distantes de 1300 mètres.
Pas d'inquiétude
Rien ne laisse présager un quelconque débordement. A moins de neuf mois de la votation sur la Question jurassienne, aucun camp ne veut porter la responsabilité d'un dérapage. Les autonomistes comme les antiséparatistes disent afficher une indifférence complète face à la tenue de la manifestation adverse.
Une rencontre réunissant le groupe Bélier, le groupe Sanglier et la police a d'ailleurs eu lieu pour clarifier la situation, a indiqué à l'ats l'animateur du Bélier Clément Piquerez. «Nous n'attendons aucun problème», a relevé pour sa part Michael Schlappach, porte-parole du Sanglier.
«Nous avons voulu nous rapprocher de Moutier», a expliqué Michael Schlappach, en relevant que la Fête du 16 mars faisait un tournus dans les communes du Jura bernois. «Ce n'est pas une provocation», a déclaré l'animateur du Bélier. La cité prévôtoise a été choisie pour donner un nouveau souffle à la Fête de la jeunesse.
Volet politique
«Il s'agira de mobiliser les jeunes», a expliqué Clément Piquerez. Au programme de la 49e Fête de la jeunesse jurassienne, une série de discours avec comme invité le Valaisan Mathias Reynard, plus jeune parlementaire fédéral.
La manifestation des antiséparatistes comportera également un volet politique et une partie festive. La parole sera donnée au comité de campagne «Notre Jura bernois». Les orateurs présenteront à nouveau les arguments en faveur du maintien de la région dans le canton de Berne. «Il est temps de passer à un débat de fond», a expliqué Michael Schlappach.
Goûts musicaux
Les différences ne s'arrêtent pas à l'idéologie, elles portent aussi sur le volet musical. Les jeunes autonomistes ont invité un groupe de rock et de reggae du sud de la France, «Boulevard des airs». Dans les rangs des antiséparatistes, on a choisi de miser sur des musiciennes qui manient la schwyzoise, les «Turboladies». (ats/Newsnet)
Créé: 14.03.2013, 08h07
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