
«Le nouvel évêque de Rome se voit attribuer un ministère extrêmement exigeant. Il lui faut le don de percevoir et lire les signes des temps, un sens affiné pour la légitime variété des Eglises particulières et le charisme pour la faire fructifier dans l'unité de l'Eglise», affirme la Conférence des évêques suisses (CES) dans un communiqué.
«Les discussions intenses et ouvertes menées dans le pré-conclave ont manifesté (...) la situation complexe dans laquelle se trouve l'Eglise catholique ainsi que les tâches qui lui incombent», ajoute la CES et son président, l'évêque de Saint-Gall Markus Büchel.
«De tout coeur, nous souhaitons au Pape François force et sagesse», ajoute-t-elle. Les évêques suisses assurent le nouveau souverain pontife de leur «responsabilité en vue d'une coopération constructive pour l'Eglise universelle et nos Eglises locales».
Universalité de l'Eglise
Cette nomination montre «que la configuration même de l'Eglise change considérablement» et que sa «catholicité» (universalité) «se fait évidente». «Les multiples Eglises particulières, issues des différents pays et cultures, deviennent véritablement communauté dans l'unique Eglise».
Les évêques helvétiques «sont heureux de savoir que la communion avec les chrétiens de l'hémisphère sud se voit concrétisée» dans l'élection d'un pape argentin. (ats/Newsnet)
Créé: 13.03.2013, 20h59
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