
«C'était fascinant. J'ai pu m'approcher jusqu'à 30 mètres. Pouvoir observer un loup de si près était une expérience unique», a-t-il raconté au journal. «J'ai eu un peu peur car on ne sait jamais comment réagissent les animaux sauvages.»
Klaus Garbely a pu observer le prédateur tôt le matin, alors que le loup venait de capturer son chevreuil. «Ce n'était pas le premier, il en avait déjà attrapé un le jour d'avant», note-t-il, tout en précisant qu'il n'avait pas peur que l'animal s'en prenne à ses vaches.
Échantillons à analyser
Le loup a également été observé par le garde-chasse local qui a suivi ses traces dans la neige. Celui-ci a pu prélever des échantillons de salive et de crottes afin de pouvoir déterminer s'il s'agit d'un nouvel individu ou si c'est l'animal qui avait dévoré un cerf près de l'aéroport de la commune l'automne dernier.
Actuellement, il y aurait, en Suisse, une population d'une vingtaine de loups, dont une meute de huit bêtes qui s'est constituée dans les Grisons au printemps 2012.
Le loup est placé sur la liste des animaux «strictement protégés». Sous pression des Chambres fédérales, le Conseil fédéral a demandé fin février de pouvoir modifier la Convention de Berne afin de formuler des réserves. (Le Matin)
Créé: 27.03.2013, 09h01
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