L'assassin de Marie avait déjà fait l'objet d'une expertise psychiatrique, que s'est procurée Le Matin Dimanche, et dans laquelle la question d'un internement n'avait pas été envisagée.
Claude D., le ravisseur et assassin de Marie, était "pervers et narcissique, avec un trouble de la personnalité qui correspond à un développement mental incomplet".
Tel était le constat des experts psychiatriques établi lors de son procès en juin 2000, dans un rapport que s'est procuré Le Matin Dimanche.
Pour le journal, c'est le même mécanisme qui a conduit l'homme à tuer Pascale, sa petite amie qu'il a abattue en 1998, et Marie.
"Aucun remords"
"On est frappé en l'entendant par son incapacité à percevoir les émotions de la victime et ses opinions", souligne le psychiatre de l'époque. "Claude D. n'a ni remords ni désir d'amendement", relevait pour sa part le Tribunal criminel du Pays-d'Enhaut.
"C'est la faute de Pascale", déclarera l'accusé face à la justice pour expliquer son crime commis le 14 janvier 1998 dans un chalet de La Lécherette, dans le canton de Vaud, près de Château-d'Oex.
Ce jour-là, la victime est frappée par cinq balles après avoir lancé du spray au poivre au visage de son bourreau.
jgal

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