Les délégués de L'Association suisse des transports routiers (ASTAG) l'ont affirmé lors de leur assemblée à Soleure vendredi par l'adoption de deux résolutions.Pour le financement du trafic, des règles transparentes, compréhensibles et surtout équitables doivent désormais être appliquées, indique l'association dans un communiqué. Stopper impérativement l'utilisation détournée des fonds générés par la route en fait partie. Ces revendications sont formulées dans l'initiative dite «vache à lait», pleinement soutenue par l'ASTAG et qui en est actuellement à la récolte de signatures. L'initiative, lancée par un comité interpartis mené par l'association des importateurs suisses d'automobiles (auto-suisse), milite pour que les impôts et redevances versées à l'Etat par les automobilistes profitent effectivement à la route.
La résolution «Les fonds routiers à la route et à la construction des routes - subito» de l'ASTAG défend une utilisation obligatoire et «subito» de cet argent pour la route: «Tout autre procédé est une arnaque», assure Jean-Daniel Faucherre, vice-président de l'association. Chaque année, la branche des transports routiers et les automobilistes versent près de 10 milliards de francs sous forme d'impôts, de redevances et de taxes, rappelle l'ASTAG.
Développement romand
La seconde résolution adoptée par les délégués exige le développement du réseau routier, surtout en Suisse romande. Les projets à Genève, à La Chaux-de-Fonds et au Locle (NE), celui du deuxième tube au Gothard ainsi que ceux concernant l'A1 dans les régions de Genève et de Morges sont directement visés.
Les moyens nécessaires doivent être débloqués dans le cadre du deuxième programme d'élimination des goulets d'étranglement qui devrait passer de 995 millions à 1,5 milliard de francs, écrit l'association.
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