
Si les visites officielles de représentants chinois en Suisse sont rares, elles sont placées sous haute protection depuis 1999. Cette année-là, le président chinois Jiang Zemin était arrivé au Palais fédéral sous les huées d'une foule de partisans de la cause tibétaine. Fâché, il avait fortement critiqué la Suisse lors de la partie officielle, avant de retrouver peu à peu le sourire, aidé par les paroles apaisantes du conseiller fédéral Adolf Ogi.
Aujourd'hui, impossible de voir le premier ministre chinois Li Keqiang en chair et en os à Berne. Le protocole de sa venue est entouré d'un fort secret. Le premier ministre a choisi la Suisse comme premier pays européen pour une visite officielle. Il doit profiter de sa venue pour signer un document ouvrant la base d'un accord de libre-échange entre Berne et Pékin. (Le Matin)
Créé: 24.05.2013, 16h18
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