
Chaque année, les CFF doivent former 120 nouvelles personnes pour ce travail. Or, la société publique ne serait plus en mesure de couvrir ses besoins à l'intérieur du pays. Les horaires irréguliers, de nuit et le weekend, feraient fuir les jeunes Suisses, expliquent les Chemins de fer fédéraux. Peter Moor, le porte-parole du syndicat des transports SEV, n'a rien contre l'embauche à l'étranger dans ces conditions, mais il fait remarquer que «si les CFF offraient des meilleurs salaires pour ce type de travail, ils pourraient tout à fait couvrir la demande en Suisse».
Exigences dissuasives
En attendant, la compagnie ne serait pas submergée par les candidatures. Beaucoup d'Allemands seraient dissuadés par les conditions imposées par les CFF. A commencer par lexigence que les aspirants connaissent une deuxième langue nationale litalien ou le français. Toutefois, les collaborateurs peuvent améliorer leurs connaissances linguistiques au cours de leur formation, rappelle Christian Ginsig. En 2012, sur les 29'240 personnes employées par l'ex-régie, on comptait 13% d'étrangers, dont 3,75% d'Allemands.
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