
Le responsable de ces écoulements formés d'eau, de sédiments de rochers nest autre que le réchauffement climatique, a rappelé le canton de Berne lundi en dévoilant les résultats de l'étude. Avec la hausse des températures moyennes, le pergélisol fond vers 3000 mètres daltitude. Le manteau rocheux devient instable et laisse se détacher des amas de roches et de matériaux.
Zones dangereuses
Les six nouvelles zones potentiellement dangereuses feront lobjet de contrôles périodiques. Le canton a en effet renoncé à la construction de grandes infrastructures comme des tunnels et des ponts pour faire passer la route cantonale en dehors des zones à risques.
Cette stratégie est jugée trop onéreuse et trop longue à mettre en oeuvre. Berne a donc décidé de se cantonner, pour linstant, à surveiller les zones à risques et à préparer des mesures durgence. Personne nest en mesure de prédire les phénomènes, ni où, quand et comment ils surviendront, a indiqué la conseillère d'Etat bernoise Barbara Egger-Jenzer.
Zones à bâtir
Face à cette menace latente, le canton et la Confédération vont réaliser dici à la fin de lannée prochaine une étude englobant tout lOberland bernois pour repérer les autres zones à risques qui pourraient résulter du recul des glaciers. La priorité en matière de prévention des dangers consiste à interdire toute nouvelle construction et zone à bâtir dans les secteurs identifiés comme présentant un danger.
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