
Le travail de base est centralisé afin que chaque canton ne doive pas l'effectuer de son côté, a précisé M. Boess. Il consiste par exemple à lister les révisions de lois nécessaires pour permettre un échange de données entre les autorités et les organisations privées. La Conférence des directeurs cantonaux de justice et police, qui finance le centre de prévention, doit encore approuver le projet.
Table ronde
L'assassinat de Marie début mai à Payerne (VD) a encouragé les autorités cantonales à mettre sur pied un système de gestion des menaces, a ajouté M. Boess. Cet outil permettra par exemple de réagir dès qu'un individu se distingue par sa violence, physique ou verbale. Les services sociaux, la police et le département de l'instruction publique se réuniraient pour une «conférence de cas» et décideraient ensemble des mesures à prendre.
Des représentants des onze cantons intéressés se réuniront demain pour parler «gestion des menaces», a précisé M. Boess, qui prévoit de présenter en juin un concept aux directeurs cantonaux de justice et police. Ces derniers décideront en novembre s'ils soutiennent sa proposition.
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