
Dictaphone en main pour, pensait-il, faire un carnet de voyages, l'homme a sillonné le pays direction le Canada et s's'est arrêté longuement dans le Vermont. En fait de carnet de voyages, le sommaire de son premier livre «Au nom du sang versé» était né.
Il s'agit d'un thriller que les critiques littéraires disent efficace, et qui raconte comment un avocat suisse installé aux Etats-Unis se retrouve, au décès de sa mère, à devoir prouver l’innocence de feu son père, soupçonné de collaboration. Dix ans et cinq versions plus tard, Flammarion l'édite et le fait traduire avec le blanc-seing de l'auteur qui, francophone, le valide a posteriori.
Aujourd'hui, Pierre Simenon écrit son deuxième livre mais réfute toute comparaison avec son paternel à la hauteur duquel, à l'entendre, il ne parviendra jamais.
Il avait confié à la Tribune de Genève avoir des liens malgré tout extrêmement forts avec son pays d'origine: «Je suis né à la clinique de Montchoisi à Lausanne, j’ai vécu 27 ans entre Lausanne et Genève. Les cendres de mon père et de ma sœur sont ici. Une partie des cendres de ma mère est dans le Léman. Mon frère John vit ici. J’y ai de nombreux amis, que je vois régulièrement. Je viens une fois par an, en dépit de ma peur de l’avion… Je suis très fier de ma nationalité suisse.»
(Newsnet)
Créé: 13.05.2013, 16h31
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