mercredi 12 juin 2013

A Madrid, la Suisse s'engage contre la peine de mort

Le 5e Congrès mondial contre la peine de mort a été ouvert mercredi à Madrid. Lors de son ouverture le conseiller fédéral Didier Burkhalter a souligné l'engagement de la Suisse dans la lutte contre la peine de mort. Lors de l'ouverture du Congrès, Didier Burkhalter a rappelé que la peine de mort est incompatible avec les valeurs défendues par la Suisse.

«L'objectif de la Suisse est d'amener les Etats n'ayant pas encore aboli cette peine à décréter pour le moins un moratoire sur son application» a déclaré Didier Burkhalter, selon un communiqué du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Organisé à Madrid sous l'égide conjointe de l'Espagne, de la France, de la Norvège et de la Suisse, le 5e Congrès mondial contre la peine de mort accueillera jusqu'à samedi environ 1500 personnes de plus de 90 Etats.

Mesures prises par la Suisse

La Suisse insiste sur le respect des standards minimaux du droit international public, comme l'interdiction de prononcer la peine de mort à l'encontre de mineurs, de l'appliquer à des femmes enceintes ou à des personnes souffrant d'un handicap mental.

«La peine capitale ne touche pas uniquement le droit à la vie, elle a également des répercussions sur d'autres obligations, dont notamment l'interdiction de toute discrimination», explique le DFAE.

Avant l'ouverture du Congrès, le chef du Département fédéral des affaires étrangères a par ailleurs rencontré le ministre espagnol des affaires étrangères, José Manuel García-Margallo y Marfil, pour un entretien bilatéral.

Il y a entre autres été question de la présidence suisse de l'OSCE en 2014, de la situation en Europe, du problème du chômage des jeunes ainsi que d'autres questions intéressant les deux parties. (ats/Newsnet)

Créé: 12.06.2013, 20h29

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