
Les services secrets américains peuvent avoir recours à des entreprises privées lorsqu'ils ont le sentiment d'avoir besoin d'informations, a déclaré M. Thür dans le «Tages-Anzeiger» et le «Bund» parus lundi. Celui qui travaille dans ce domaine sait que ce type d'entreprises transmettent des informations étoffées, ajoute le responsable.
Comme l'utilisateur consent à remettre ses données hors de la Suisse, Berne ne peut pas intervenir, car l'utilisateur a approuvé les conditions générales, souligne le préposé à la protection des données.
Google et Facebook dans le viseur
Selon M. Thür, un problème majeur réside dans le fait que de nombreux utilisateurs ne saisissent pas le sens de ces longues conditions d'utilisation. C'est pourquoi des efforts existent sur le plan international pour rédiger des conditions d'utilisation visant à ce qu'il n'existe pas de pareils cas entre le fournisseur et le consommateur.
La situation est différente pour Google. «Si les donnés étaient prélevées en Suisse et transmises sans le consentement des Etats-Unis, nous pourrions intervenir». Concrètement, M. Thür aimerait que Google l'informe sur ces procédures. Des questions similaires se posent d'ailleurs avec Facebook et d'autres fournisseurs.
Le succès n'est toutefois pas garanti. Les entreprises concernées laissent souvent les données protégées s'accumuler. «Si les serveurs étaient délocalisés en Europe ou en Suisse, la situation serait plus simple», conclu Hanspeter Thür.
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