Etudiant mis sous pression par les services secrets

Quelques semaines plus tard, le Ministère public de la Confédération a ouvert une procédure pénale contre K.T. Le père de deux enfants, qui étudiait à l'époque à l'Université de Fribourg, aurait diffusé de la propagande pour al-Qaida depuis son appartement à Bâle. Le trentenaire rejette les accusations. Après près de six ans, la procédure n'est toujours pas close. Le Tribunal pénal fédéral a demandé dernièrement au Ministère public de la Confédération de revoir deux de ses actes d'accusation.
Selon la défense, il existe un lien direct entre le refus de coopérer et la procédure pénale engagée. K.T. avait par ailleurs affirmé, bien avant qu'une enquête soit engagée contre lui, que les deux agents du SRC avaient menacé de porter plainte contre lui s'il refusait de les aider. «Refuser de nous livrer des informations ne représente pas une raison suffisante pour une dénonciation aux autorités de poursuite pénale», se défend le SRC. Celui-ci affirme également qu'il est illégal de faire chanter ou de contraindre un informateur potentiel à coopérer.
0 comments:
Enregistrer un commentaire