La fin de l'obligation de servir menacerait les Suisses

Venu vendredi lancer la campagne du gouvernement pour le scrutin du 22 septembre avec son chef de l’armée, le ministre de la défense n’a pas manqué de tresser des couronnes à l’institution. «Je suis vraiment fier, l’armée suisse est adaptée aux besoins les plus modernes.»
Réalité militaire disparue
Selon le conseiller fédéral, les initiants évoquent une réalité militaire qui n’existe plus, les soldats sont motivés. Des volontaires ne le seront pas davantage. Et surtout, il n’est pas certain qu’il y en aura assez et que ce seront les bonnes personnes qui voudront défendre la patrie. Le risque est trop grand pour la sécurité des Suisses.
Aucun autre pays n’a une armée de volontaires. Le système actuel participe à la cohésion du pays, il garantit que l’institution a la confiance de la population en cas d’intervention. Avec 5000 personnes en cours de répétition à la fois, c’est vraiment «une petite armée», a renchéri le chef de cette dernière, André Blattmann.
Quelle autre institution offre gratuitement la meilleure formation pratique à l’encadrement? L’armée coûte en chiffres nets environ 5,5 milliards de francs par an. En comparaison internationale, il n’existe tout simplement pas de modèle plus avantageux, selon le conseiller fédéral. (ats/Newsnet)
Créé: 16.08.2013, 12h21
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