mercredi 7 août 2013

Les solutions pour juguler les goulets d'étranglement routiers critiquées

Les solutions pour juguler les goulets d'étranglement routiers critiquées

07.08.2013 16:22
Les acteurs consultés par l'OFROU dénoncent un manque de vision politique ainsi qu'un manque de moyens. [Laurent Gillieron - Keystone]Les acteurs consultés par l'OFROU dénoncent un manque de vision politique ainsi qu'un manque de moyens. [Laurent Gillieron - Keystone]
Au terme de la procédure de consultation sur le deuxième programme fédéral d'élimination des goulets d'étranglement sur le réseau des routes nationales, les milieux concernés disent leur mécontentement et leur incompréhension.

Le manque de vision politique, de moyens alloués et le déclassement de tronçons routiers provoquent l'incompréhension des acteurs consultés par l'Office fédéral des routes (OFROU).

Des mesures trop modestes

La Conférence suisse des directeurs cantonaux des travaux publics, de l'aménagement du territoire et de l'environnement (DTAP) dit "ne pas comprendre" certains déclassements, "et ce malgré les embouteillages constants."

Les cantons qui voient certains de leurs axes routiers dévalués manifestent leur mécontentement. Le canton de Vaud ne comprend pas que les tronçons Le Vengeron-Coppet-Nyon (VD) et Villars-Sainte-Croix - Cossonay (VD) ne figurent pas parmi les projets urgents.

Les cantons de Fribourg et Zurich doutent eux de "l'efficacité d'éliminer un goulet d'étranglement, alors qu'il risque de réapparaître plus loin, quelques années plus tard".

Partis politiques et lobbys automobile et routier ont aussi vivement critiqué ce projet (voir encadré).

ats/hof


Pluie de réactions négatives

L'association transports et environnement (ATE) et le PS craignent que des routes plus larges ne mènent à davantage de trafic routier, et donc à une augmentation des émissions de CO2.
Le PDC salue les mesures envisagées tout en les jugeant "largement insuffisantes" au regard des 427 km de routes nationales qui seront saturées à l'horizon 2030.
Pour éviter cette vision cauchemardesque, l'association suisse des transports routiers (ASTAG) et l'organisation routesuisse réclament davantage de moyens financiers. Une demande également soutenue par l'UDC, le PLR et l'Union suisse des arts et métiers (usam).
Economiesuisse rappelle quant à elle le coût des bouchons pour l'économie, estimé à 1,5 milliard de francs. Et de réclamer la création d'un nouveau paquet d'élimination des goulets d'étranglement, financé par les 3,2 milliards du fonds d'infrastructure.




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