La caisse-maladie Assura veut que la législation sur la transplantation d'organes change radicalement. Elle lancera une initiative populaire si la situation reste aussi statique.Président de la deuxième caisse-maladie de Suisse, Jean-Paul Diserens qualifie «d'obsolète» la gestion de la transplantation d'organes en Suisse. Motivé par des raisons strictement «philanthropiques» et non financières, il veut faire bouger les choses, quitte à provoquer. Diverses mesures sont préconisées, comme une communication plus moderne, la création d'un fichier centralisé et surtout une évolution législative (passer au consentement présumé du don d'organes). Si aucune évolution positive n'est constatée «dans un proche avenir», Jean-Paul Diserens entend lancer une initiative populaire.
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