
Au bord du suicide
Chez Pro Juventute, le nombre de cas graves augmente également. Plusieurs fois par année, l'organisation reçoit des appels de jeunes qui affirment être à deux doigts de se suicider. «Dans des situations pareilles, nous appelons la police ou les urgences», affirme Marianne Affolter. Selon le directeur de Pro Juventute, Stephan Oetiker, ce n'est qu'une question de temps jusqu'à ce qu'un enfant mette fin à ses jours parce qu'il a été victime d'une cyberintimidation.
Parler est primordial
Dans la plupart des cas, le simple fait de parler de ses problèmes peut déjà apporter une aide considérable. Mais vu que les victimes n'osent souvent pas aborder le sujet avec leur famille et leurs amis, Pro Juventute joue le rôle de médiateur. L'organisation conseille également de constituer des preuves en faisant des captures d'écran par exemple.
Quant à la prévention de la cyberintimidation, Pro Juventute estime que l'école doit jouer un grand rôle. L'organisation voudrait notamment que des cours obligatoires sur l'utilisation des médias soient inclus dans le programme scolaire. Marianne Affolter rappelle que les parents, eux aussi, doivent être davantage sensibilisés à cette thématique: «La plupart n'ont pas grandi avec ce genre de problèmes.»
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