
Berne pourra désormais créer une banque de vaccins pour mettre à disposition des éleveurs les doses nécessaires gratuitement ou à prix réduit, en cas de besoin. Avant de déclencher une campagne de vaccination, la Confédération devra en référer d'abord aux cantons et organisations concernées. Les cantons resteront responsables des mesures de lutte contre les épizooties.
Le financement de la prévention sera réorganisé. Les cantons ne pourront plus prélever, à bien plaire, des taxes sur la vente de bétail auprès des éleveurs. Une nouvelle taxe nationale d'abattage sur les bovins, les moutons, les chèvres et les porcs harmonisera la participation des éleveurs, rapportant environ 3 millions à la Confédération.
Commerce de chiots
La nouvelle loi interdit aussi le commerce incontrôlé de chiots, qui a augmenté ces dernières années. Ces animaux issus en particulier d'Europe de l'Est et vendus à la sauvette sont rarement vaccinés contre la rage et risquent d'introduire la maladie en Suisse.
La révision de la loi avait été combattue par un comité mené par le naturopathe Daniel Trappitsch, qui critiquait la vaccination obligatoire des animaux en cas d'épidémie. Le peuple a accepté le texte par 68,3% le 25 novembre.
Quelques articles de la loi entreront en vigueur le 1er janvier 2014. Ils concernent notamment la formation des inspecteurs des ruchers et la taxe perçue à l'abattage.
0 comments:
Enregistrer un commentaire