Les fils du chef des flics seraient des squatteurs

Une partie des occupants de cet endroit alternatif vivraient actuellement dans les anciens locaux UBS à Zurich-Altstetten. La banque prévoit de les transformer en habitations en 2016. D'ici là, les squatteurs pourront y rester.
Mais dans la cas où un avis d'expulsion serait prononcé à l'encontre des occupants, et du moment que les fils de Richard Wolff s'y trouveraient encore à ce moment-là, le chef de la police serait amené à se récuser. La loi zurichoise prévoit en effet que la récusation est obligatoire pour les employés de la ville s'ils ont un intérêt personnel dans l'affaire.
Même s'il ne s'agit que d'une hypothèse, la présidente de la ville de Zurich, Corine Mauch, a confirmé qu'elle allait engager la discussion avec son subordonné. Contacté par le quotidien alémanique, il n'a pas souhaité commenter l'affaire. «Les fonctionnaires ont le droit à la vie privée», s'est-il contenté de dire.
L'élection de l'Alternatif Richard Wolff à la tête de la police zurichoise en avait surpris plus d'un. L'urbaniste de 55 ans dispose en effet d'un passé d'activiste. Dans les années 80, il s'était investi dans le mouvement de jeunesse qui revendiquait des espaces et des moyens pour «libérer» Zurich, relatait «Le Temps» en mai.
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