
Pour le conseiller national et membre de la commission de la politique de sécurité (CPS), Hans Fehr (UDC/ZH), il faudrait pouvoir mettre les mosquées sur écoute en cas de soupçons. Jakob Büchler (PDC/SG), également membre de la CPS, partage son avis: «Il nous faut des bases légales qui nous permettent d'agir de la sorte en cas de soupçons de terrorisme.»
Pour Hisham Maizar, président de la fédération d'organisations islamiques de suisse, de simples soupçons ne doivent en aucun cas servir de prétexte pour mettre les mosquées sur écoute. Même Markus Seiler n'est pas convaincu que cette méthode soit le bon moyen pour lutter contre la montée du jihadisme en Suisse. «Nous ne mettrons pas de mosquées sur écoute, mais ciblerons plutôt des personnes qui les fréquentent, sur lesquelles nous avons de forts soupçons quelles ont des intentions terroristes. Les jihadistes se rencontrent plutôt dans des appartements privés ou dans des chambres dhôtel pour organiser leurs voyages», a-t-il affirmé dans une interview accordée au journal «Le Temps».
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